La culture « à la nantaise » rattrapée par les affaires

Depuis quelques mois, certains des plus gros acteurs de la culture nantaise se retrouvent malgré eux sous les feux de la rampe, devant un public pour le moins inhabituel d’enquêteurs et de magistrats. Jusqu’à ce double coup de théâtre, vendredi 12 mars, avec l’annonce de la démission de Joëlle Kerivin, directrice de la société d’économie mixte (SAEM) pilotant la Folle journée, suite à des mouvements financiers suspects, accompagnée d’une plainte de la mairie contre elle pour « irrégularités comptables » ; et celle d’une perquisition menée par la police judiciaire au siège du Voyage à Nantes (VAN), visant notamment la gestion de l’une des Machines de l’île, le Carrousel des mondes marins.

La Folle journée, le Voyage à Nantes, les Machines de l’île : trois institutions phares créées du temps où Jean-Marc Ayrault dirigeait Nantes et qui ont largement contribué à « réveiller » la ville, à transformer son image et à doper son attractivité. Trois monuments qui, au fil des ans, ont pris une place considérable dans le paysage culturel et vacillent aujourd’hui sur leurs bases.

Source : Médiacités, 18/03/2021