La Caisse des dépôts a pris l’habitude d’organiser la privatisation de certains de ses actifs au profit de ses propres dirigeants. La cession de sa filiale Egis à un fonds spéculatif, Tikehau Capital, en est la dernière illustration.
Cette entreprise, qui pourrait être un acteur important de la transition écologique, n’en est pas moins cédée à un fonds dans le seul but est de faire une galipette spéculative ; elle est offerte au privé alors qu’elle a des activités qui sont couvertes par le secret-défense ; la culbute qui s’annonce est d’autant plus choquante que le fonds sera autorisé à rétrocéder le contrôle d’Egis d’ici quatre ou cinq ans. Mais, par surcroît, cette privatisation a été conçue pour l’unique enrichissement des cadres de l’entreprise publique.
Source : Mediapart, 27/09/21