Au terme de son enquête préliminaire d’une particulière longueur, le PNF a finalement procédé au classement sans suite d’un dossier ouvert en mai 2016 pour détournement de fonds publics, corruption, favoritisme et blanchiment, comme l’a annoncé l’ancienne sénatrice. L’enquête avait été ouverte après l’envoi d’une lettre anonyme.
Le PNF avait préféré mener les investigations lui-même, plutôt que de demander l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction. Les enquêteurs devaient notamment vérifier si l’ex-candidate à la mairie de Marseille avait pu bénéficier de faveurs de la municipalité de droite pour modifier le plan local d’urbanisme (PLU) afin de régulariser la construction de sa piscine. Au moment d’acquérir sa maison pour un montant de 1,35 million d’euros, Samia Ghali avait en effet acheté en même temps une piscine construite illégalement par l’ancien propriétaire sur un espace boisé classé.
Source : Le Point, 01/12/2021