La justice vient de révoquer en partie le sursis et la liberté conditionnelle dont l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait bénéficié après sa condamnation dans le scandale des « primes » du ministère de l’intérieur. La combine lui avait permis, lorsqu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, de s’enrichir personnellement de 105 000 euros en cash (non déclarés), en ponctionnant chaque mois 5 000 euros d’argent liquide dans l’enveloppe dévolue aux frais d’enquête des policiers. La condamnation de Claude Guéant dans cette affaire est définitive depuis 2019, après le rejet de son pourvoi.
Cette décision provoque la réouverture du procès des sondages de l’Élysée : le tribunal estime que Claude Guéant n’a peut-être pas tout dit lors des audiences sur sa situation personnelle.
Source : Mediapart, 02/12/2021