Condamné la semaine dernière à 18 mois de prison ferme pour corruption et détournement de fonds public, Jean-François Bordat a décidé de se pouvoir en Cassation : la décision de la Cour d'appel d'Orléans à l'encontre de l'ex-directeur de l'entreprise d'insertion est donc suspendue.
18 mois de prison ferme et une amende de 40 000 euros ont été requis, ce mercredi, à l'encontre de Jean-François Bordat dans l'affaire de la Couronnerie : une peine plus lourde que celle prononcée en première instance. La cour d'appel d'Orléans rendra son jugement le 9 novembre.
Dans un communiqué de presse, la société Orea accuse l'Agglomération montargoise d'avoir, à son détriment, favorisé une autre entreprise. L'Agglo conteste fermement et se réserve le droit de poursuivre cette entreprise devant la justice. Elle rejette aussi le principe de recours gracieux.
Frank Supplisson, président LR de l'Agglo de Montargis entre 2018 et juillet 2020, est condamné pour prise illégale d'intérêts dans les affaires dites du « Bon Gîte » et du « Pain sur la planche ».
Frank Supplisson, ancien président LR de l'Agglomération de Montargis, a comparu devant le tribunal correctionnel dans le cadre de deux affaires, l’une pour détournement de fonds public, l’autre pour prise illégale d’intérêt. Le procureur a réclamé 8 mois de prison avec sursis et 3 ans d'interdiction de gestion.
Condamné en première instance pour détournement de fonds publics, Youssoufi Touré pourrait bénéficier de la prescription des faits. L'avocate générale de la cour d'appel d'Orléans a par ailleurs requis la confirmation de la relaxe concernant les soupçons de favoritisme dans l'attribution de marchés publics.
Rebondissement dans l'enquête ouverte en 2019 sur les notes de frais d'Olivier Carré, maire d'Orléans de 2015 à 2020 : finalement, une information judiciaire est ouverte pour détournement de fonds publics, et l'ex élu est mis en examen pour une partie des faits mis au jour par l'enquête de police.
L'ancien président de l'agglomération montargoise et homme d'affaires Frank Supplisson devra bien rendre des comptes à la justice, dans les affaires du Bon Gîte et de la terrasse du restaurant Du Pain sur la planche. Il comparaîtra le 7 juillet à Montargis.