Le procureur de la République de Bobigny a été saisi de deux plaintes contre le maire (PCF) de Stains, Azzédine Taïbi, pour des faits de détournement de fonds ou encore d’escroquerie.
Déplacé d’office de l’université après avoir révélé des pratiques financières frauduleuses, l’ancien directeur de la recherche a obtenu le statut de lanceur d’alerte.
Dans un rapport présenté mercredi aux conseillers régionaux, la chambre régionale des comptes (CRC) d’Ile-de-France épingle des défaillances dans la gestion des lycées, l’une des principales compétences des régions. La majorité de droite s’en tire même avec deux rappels au droit et sept recommandations de performance.
Le parquet de Bobigny a fait appel de la relaxe de Laurent Rivoire, qui était poursuivi pour « favoritisme », « prise illégale d’intérêt » et « trafic d’influence » pour son rôle comme PDG de l’office HLM de la commune. L’ancien directeur général de l’office et un consultant seront également rejugés.
Le conseiller municipal d’opposition était jugé pour délit de favoritisme, prise illégale d’intérêts et trafic d’influence en tant que président de la SAEM Noisy-le-Sec Habitat. Le tribunal l’a relaxé, allant à l’encontre du parquet, qui avait notamment requis trois ans de prison avec sursis.
Une enquête pour « prise illégale d'intérêts et favoritisme » concernant l'attribution à l'entreprise de BTP par le conseil régional d'Île-de-France d'un marché de construction de deux lycées franciliens a été classée sans suite.
Les chefs d’entreprise mis en cause ont été entendus, ce mercredi, par le tribunal judiciaire de Bobigny, au deuxième jour du procès où comparaît également Laurent Rivoire (UDI) pour délit de favoritisme, prise illégale d’intérêts et trafic d’influence.
L'association de lutte anticorruption s’est constituée partie civile dans la plainte déposée par un agent de la faculté de Saint-Denis, qui a dénoncé des malversations internes.
Karamoko Sissoko, 39 ans, était jugé pour avoir accepté de l’argent de deux femmes - prévenues elles aussi - contre des demandes de logements. Des faits de « trafic d’influence » et de « corruption » pour lesquels il a été condamné à 8 mois de prison ferme, à effectuer à domicile sous surveillance électronique, et d’une inéligibilité de cinq ans.