Pour la première fois, entre le 25 mars et le 5 avril, le juge financier Dominique Blanc a successivement mis en examen Grâce (58 ans), Betty (55), Arthur (51) puis Hermine (53) – tous des enfants du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba – pour recel de détournement de fonds publics, de corruption active et passive et d'abus de biens sociaux.
La BNP Paribas, mise en examen le 11 mai pour le blanchiment d'« au moins 35 millions d’euros » avec lesquels la famille Bongo s’est acquis villas et hôtels particuliers en France, a reconnu des « carences » mais contesté tout « dessein frauduleux ».
La première banque française et européenne a été mise en examen pour « blanchiment de corruption et de détournement de fonds publics » dans le volet gabonais de l’affaire des « biens mal acquis ».
Cardif Assurance Vie, filiale d'assurance-vie du géant bancaire européen BNP Paribas, écope d'un blâme et d'une sanction de 2,5 millions d'euros en raison de « carences graves » de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.