L'ex-secrétaire général de la présidence Claude Guéant ainsi que quatre anciens conseillers et collaborateurs de Nicolas Sarkozy, ont été fixés sur leur sort dans l'affaire dite des sondages de l’Élysée.
Claude Guéant a été incarcéré lundi 13 décembre au matin à la prison de la Santé, en application de sa condamnation, en 2017, dans l’affaire des primes en liquide du ministère de l’intérieur, a annoncé son avocat.
La situation financière de l’ancien secrétaire général de l’Elysée a nécessité une nouvelle audience, au terme de laquelle le Parquet national financier a alourdi ses réquisitions, réclamant une peine d’un an de prison ferme.
La justice vient de révoquer en partie le sursis et la liberté conditionnelle dont l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait bénéficié après sa condamnation dans le scandale des « primes » du ministère de l’intérieur. Cette décision provoque la réouverture du procès des sondages de l’Élysée : le tribunal estime que Claude Guéant n’a peut-être pas tout dit lors des audiences sur sa situation personnelle.
La Sfil, une discrète banque publique qui assure les financements des bateaux achetés en France par le groupe MSC, s’est réjouie en 2020 de bénéficier du « soutien » du secrétaire général de l’Élysée. Ce dernier a des liens familiaux avec les Aponte, les principaux actionnaires de MSC.
Une enquête préliminaire du Parquet national financier va s’intéresser au rôle joué par le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, et le gendarme des marchés financiers dans l’opération de prise de contrôle du géant de l’eau par son concurrent.
Le parquet national financier (PNF) enquête depuis mi-juin suite à une plainte de plusieurs syndicats du groupe Suez, suspectant notamment le secrétaire général de l'Élysée et des responsables de Veolia et d'Engie de trafic d'influence autour de l'OPA de Veolia sur Suez, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire.