Le milliardaire breton, mis en examen pour corruption dans une affaire impliquant deux chefs d’État africains, affirme dans plusieurs documents, dont Mediapart a pu prendre connaissance, avoir eu l’engagement du président du tribunal de Paris de pouvoir s’en sortir à moindres frais, en évitant tout procès et toute peine de prison, avant même que le dossier ne soit examiné lors d’une audience publique.
Les associations Sherpa et Anticor annoncent se constituer parties civiles dans l’affaire Bolloré portant sur des faits présumés de corruption au Togo.
Vincent Bolloré conteste sa mise en examen dans une affaire où la direction de son groupe est soupçonnée d’avoir utilisé les activités de conseil politique de sa filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé et de Conakry en Guinée.
Le 12 avril, la chambre criminelle de la Cour de cassation a refusé d’admettre le pourvoi que le PNF avait formé le 19 mars contre l’ordonnance de validation de la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), réservée aux personnes morales, rendue le 26 février par la magistrate Isabelle Prévost-Desprez, qui présidait l’audience d’homologation.
La juge du tribunal judiciaire de Paris a refusé d’homologuer une procédure de plaider-coupable, et demande que le milliardaire et deux des dirigeants de son groupe soient jugés.