Jeudi 3 juin, la cour d'appel de Bastia a accepté la demande de remise en liberté de Joseph Castelli. L'ancien sénateur avait été condamné à quatre ans de prison dont trois ans ferme, en mars dernier.
Dans le jugement qu'il a rendu ce mardi, le tribunal correctionnel de Bastia dénonce « un pacte de corruption », de 2009 à 2012 selon les prévenus, entre Joseph Castelli, qui avant d'être sénateur (de 2014 à 2020) était jusqu'en 2010 maire de Penta di Casinca et au moment des faits également président du conseil général de Haute-Corse et élu du syndicat intercommunal de la Casinca, et les chefs d'entreprise Patrick Brandizi, Charles Rugani, Paul di Luna.
Le jugement de l'ex-sénateur Joseph Castelli, soupçonné d'avoir octroyé des marchés publics à des entreprises contre la réalisation de travaux dans sa villa, qui devait être rendu lundi a été reporté au 30 mars, a indiqué le parquet à l'AFP.