Les agissements de Lafarge, révélés par Le Monde en 2016, visaient à assurer la continuité de la production de l’usine de ciment de Jalabiya, dans le Nord syrien, inaugurée en 2010, un an avant le début de la révolution en Syrie.
L’Etat, à travers la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), était bien au courant des conditions dans lesquelles Lafarge maintenait son activité en Syrie en territoire en partie occupé par l’Etat islamique (EI).
L'Autorité des marchés financiers (AMF), gendarme de la Bourse, a requis une sanction de 900 000 euros contre Rémy Pierre, ancien directeur financier de Soitec, et de 1,2 million d'euros contre Stéphane Solere, ex-dirigeant de Lafarge, accusés d'avoir respectivement divulgué et utilisé des « informations privilégiées ».