L’un des fleurons de l’industrie européenne, le géant de l’aéronautique Airbus, est à son tour aspiré dans la tourmente de l’affaire des financements libyens.
L'ex-secrétaire général de la présidence Claude Guéant ainsi que quatre anciens conseillers et collaborateurs de Nicolas Sarkozy, ont été fixés sur leur sort dans l'affaire dite des sondages de l’Élysée.
Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l’un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine.
L’ancien directeur de Paris Match et du Journal du dimanche, Hervé Gattegno, a été entendu, mardi 14 décembre, comme suspect à l’Office anti-corruption (OCLCIFF) de la police judiciaire dans l’un des volets du scandale Sarkozy-Kadhafi.
La situation financière de l’ancien secrétaire général de l’Elysée a nécessité une nouvelle audience, au terme de laquelle le Parquet national financier a alourdi ses réquisitions, réclamant une peine d’un an de prison ferme.
La justice vient de révoquer en partie le sursis et la liberté conditionnelle dont l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy avait bénéficié après sa condamnation dans le scandale des « primes » du ministère de l’intérieur. Cette décision provoque la réouverture du procès des sondages de l’Élysée : le tribunal estime que Claude Guéant n’a peut-être pas tout dit lors des audiences sur sa situation personnelle.
Dans un arrêt rendu mercredi, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français a confirmé la constitution de partie civile de l'association anti-corruption Sherpa, qui lui confère accès au dossier d'enquête et la possibilité de demander des actes.
Le PNF a requis deux ans de prison dont un ferme contre Patrick Buisson, l’éminence grise de Nicolas Sarkozy, dans le procès au tribunal correctionnel de Paris où l’ancien conseiller et quatre ex-proches de l’ex-locataire de l’Elysée comparaissent pour des soupçons de favoritisme ou de détournement de fonds publics.
Après avoir refusé de se présenter à la barre, l'ancien président de la République est finalement venu au tribunal ce mardi 2 novembre lors du procès des sondages de l'Élysée. Car l'association Anticor, qui s'est portée partie civile dans ce dossier, a fait citer l'ancien Président.