L’ancien chef de l’État a touché 300 000 euros au moment où il vantait, fin 2018, les mérites de Vladimir Poutine lors d’une soirée à Moscou du principal fonds souverain russe. L’argent a été versé par une société qui porte le même nom qu’une filiale de ce fonds.
Lors du procès en appel de l’affaire « Paul Bismuth », le parquet général a requis des peines de trois ans de prison avec sursis à l’encontre de Nicolas Sarkozy, de Thierry Herzog et de Gilbert Azibert. « On sape les fondements d’une démocratie », a estimé l’avocat général, qui a évoqué une « affaire d’une gravité exceptionnelle ».
Un diplomate libyen en lien avec les services secrets français a été mis en examen pour « corruption de personnels judiciaires étrangers ». Il a reconnu avoir servi d’intermédiaire pour essayer d’obtenir la libération d’un des fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi dans le but de servir les intérêts de Nicolas Sarkozy.
L’ancien président et son avocat ont été condamnés, en 2021, à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption active et trafic d’influence. La même peine a été prononcée contre M. Azibert.
L’ancien secrétaire général de l’Elysée a été reconnu coupable d’avoir obtenu un remboursement de plus de 30 000 euros, en minorant sciemment ses comptes de campagne lors des élections législatives de 2012.
En 2010, l’attribution de la compétition à la monarchie gazière s’est-elle jouée au cours d’un déjeuner à l’Elysée ? La justice française suspecte un pacte corruptif qui aurait pu donner lieu à des renvois d’ascenseur.
L’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature ont écrit à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour faire part de leurs doutes sur « l’impartialité objective » du Belge Didier Reynders.
LesLes juges chargés de l’affaire des financements libyens, qui vaut à un ex-président de la République et trois anciens ministres d’être poursuivis – du jamais-vu en France –, ont signifié aux parties, vendredi 21 octobre, la fin de neuf années d’instruction judiciaire.
Le Conseil supérieur de la magistrature estime qu’Eliane Houlette et Patrice Amar n’ont commis « aucune faute disciplinaire » lorsqu’ils ont diligenté une enquête du Parquet national financier destinée à identifier une «taupe» dans l’entourage de Nicolas Sarkozy. Laquelle avait notamment ciblé l’actuel garde des Sceaux alors qu’il était encore avocat.