Enquête illicite dans l’affaire Renault-Nissan, intervention auprès d’un préfet, renvois d’ascenseur : la justice s’intéresse aux relations entre l’ancienne garde des Sceaux et un lobbyiste mis en examen dans l’affaire qui secoue le club de foot.
Après les révélations de Libération sur une enquête privée qui aurait été menée sur une actionnaire de Renault à la suite de son dépôt de plainte dans l’affaire Carlos Ghosn, cette dernière et son avocat saisissent la procureure de la République de Paris contre l’ancienne ministre de la Justice.
La cour d'appel de Paris a refusé aujourd'hui de constater la prescription des poursuites visant Rachida Dati dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale néerlandaise du groupe automobile Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG.
Dans ses déclarations aux juges, auxquelles «Libération» a eu accès, l’ancien magnat de l’automobile réécrit l’histoire de sa chute et contredit les explications de Rachida Dati, mise en examen pour avoir perçu 900 000 euros du groupe automobile.
L’ancienne ministre de la Justice Rachida Dati vient d’être mise en examen pour « corruption passive », « trafic d’influence » et « recel d’abus de pouvoir », mardi 27 juillet.
En 2014, tous les élus du Conseil de Paris avaient publié leur déclaration d’intérêts. Mais sur cette mandature, c’est la régression : près d’un quart des conseillers n’a pas tenu ses engagements et refusé la publication.
L'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati, visée par une enquête anticorruption sur ses prestations de conseil auprès de l'ex-magnat de l'automobile Carlos Ghosn, a fait valoir auprès des juges d'instruction que les faits étaient prescrits et ne pouvaient faire l'objet de poursuites judiciaires.
Le criminologue Alain Bauer a été placé sous le statut de témoin assisté dans l’enquête sur des prestations de conseil auprès de l’ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, a appris lundi 29 mars l’AFP de source judiciaire, confirmant une source proche du dossier.