L’ancien patron de Renault-Nissan est réfugié au Liban depuis décembre 2019 et sa fuite du Japon où il était poursuivi pour des accusations de malversations financières.
La cour d'appel de Paris a refusé aujourd'hui de constater la prescription des poursuites visant Rachida Dati dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale néerlandaise du groupe automobile Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG.
Dans ses déclarations aux juges, auxquelles «Libération» a eu accès, l’ancien magnat de l’automobile réécrit l’histoire de sa chute et contredit les explications de Rachida Dati, mise en examen pour avoir perçu 900 000 euros du groupe automobile.
Suite aux découvertes sur une discrète structure de Renault-Nissan à Amsterdam, Renault Nissan BV (RNBV), une actionnaire a déposé plainte devant le procureur de Nanterre pour « présentation de comptes inexacts ».
Une délégation de magistrats et d'enquêteurs français se rendra le 17 mai à Beyrouth, afin d'y entendre pour la première fois Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault-Nissan, dans les deux enquêtes qui le visent et qui sont instruites en France.
Le criminologue Alain Bauer a été placé sous le statut de témoin assisté dans l’enquête sur des prestations de conseil auprès de l’ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, a appris lundi 29 mars l’AFP de source judiciaire, confirmant une source proche du dossier.