Stéphanie Gibaud, à l'origine de révélations de fraude fiscale dans l'Hexagone du géant bancaire UBS, a été reconnue officiellement lanceuse d'alerte par le Défenseur des droits.
Sans Stéphanie Gibaud, il n’y aurait pas eu de scandale UBS. Alors que l’État a récupéré des milliards grâce à ses informations permettant de mettre fin à l’évasion fiscale de la banque suisse, le ministère des finances se refuse à l’indemniser. Le tribunal administratif lui a demandé de reconsidérer sa position. Bercy a fait appel.
La banque suisse UBS a été condamnée lundi 13 décembre à un total de 1,8 milliard d’euros pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France entre 2004 et 2012 ; une peine largement inférieure à celle prononcée en première instance.
L'accusation a demandé à la cour d'appel de confirmer la culpabilité du géant bancaire, condamné en 2019 à 3,7 milliards d'euros d'amende, la plus lourde peine jamais prononcée en France dans une affaire de fraude fiscale.
Le procès en appel d'UBS commencera lundi à Paris, la banque suisse ayant été condamnée en première instance à payer 4,5 milliards d'euros pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale.