Une enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêts a été ouverte au Parquet national financier (PNF) après un signalement d’élus soupçonnant Valérie Pécresse d’avoir détenu des stock-options chez Alstom tout en présidant l’autorité de transports Ile-de-France Mobilités (IDFM).
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire des chefs de détournement de fonds publics le 26 septembre visant la campagne présidentielle de Valérie Pécresse, candidate les Républicains et présidente de la région Ile-de-France.
En février dernier, un signalement sur les potentiels conflits d’intérêts de celle qui est aussi présidente d’Île-de-France Mobilités avait été adressé par trois élus franciliens à la procureure de Paris. Le dossier vient d’atterrir au PNF.
Libération révèle les dessous de l’enquête judiciaire pour détournement de fonds publics qui vise les conditions de recrutement de collaborateurs d’élus franciliens depuis 2016.
Dans un rapport présenté mercredi aux conseillers régionaux, la chambre régionale des comptes (CRC) d’Ile-de-France épingle des défaillances dans la gestion des lycées, l’une des principales compétences des régions. La majorité de droite s’en tire même avec deux rappels au droit et sept recommandations de performance.
Il n’y avait pas que des faux militants au « grand meeting » de Libres!, le micro-parti de Valérie Pécresse, le 31 août 2019, à Brive-la-Gaillarde (Corrèze). L’assistance était aussi composée d’élus venus, entre deux rencontres, suivre une formation sur mesure. Un cursus payé par de l’argent public des collectivités territoriales dans le cadre du droit à la formation des élus – un secteur qui reste bien peu régulé, malgré la multiplication des affaires.
Des projets portés par le maire Libres !, Vincent Jeanbrun, proche de Valérie Pécresse, sont visés par une plainte contre X déposée par l’association Anticor pour « favoritisme, détournement de biens publics, prise illégale d’intérêt et trafic d’influence ».