Le rôle-clé que Riad Salamé continue d’exercer sur la scène politico-financière libanaise limite la marge de progression des enquêteurs, empêchant notamment toute levée du secret bancaire sur une série de comptes suspects.
Le n°1 de la banque centrale du Liban est interrogé par la justice. Selon cette source, le procureur adjoint auprès de la Cour de cassation, Jean Tannous, « a interrogé Riad Salamé pendant trois heures et 15 minutes », alors qu'une enquête a été ouverte sur sa fortune il y a plus de trois mois.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire pour « association de malfaiteurs » et « blanchiment en bande organisée ». Cette enquête fait suite à deux plaintes, l'une déposée par la fondation suisse Accountability Now et l'autre par l'ONG Sherpa et un collectif d'épargnants libanais.
Deux plaintes pour des faits présumés de blanchiment et d’escroquerie, commis au Liban et à l’extérieur du pays, ont été déposées en France, auprès du Parquet national financier (PNF), contre le gouverneur de la banque centrale libanaise, Riad Salamé.