Lundi 19 décembre 2022, la France Insoumise en Mayenne a déposé une saisine auprès de l'association Anticor, association contre la corruption et pour l'éthique en politique. Pendant un mois, des juristes vont analyser le rapport de la chambre régionale des comptes pour déterminer si oui ou non, il y a eu conflit d'intérêts dans l'attribution de certains marchés publics.
La députée LFI de Paris pourrait être mise en examen pour «escroquerie aggravée» dans le cadre de l’enquête sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 du leader insoumis. La justice s’intéresse à la réalité de certaines prestations fournies et à leur facturation par sa société, Mediascop.
Deux ex-assistants de Jean-Luc Mélenchon au Parlement européen ont été placés en mai sous le statut intermédiaire de témoin assisté dans l'information judiciaire menée à Paris sur des soupçons de détournement de fonds public visant le Parti de gauche, faute d'"élément d'incrimination" à ce stade, selon leur défense.
Un rapport d’expertise embarrassant pour Sophia Chikirou a été rendu, avant l’été, dans l’enquête sur la campagne présidentielle de 2017 de Jean-Luc Mélenchon. La députée de Paris a été convoquée à la fin de ce mois-ci en vue d’une possible mise en examen. Mais l’interrogatoire a été reporté sine die pour des questions d’agenda, selon son avocat.
La cour d’appel de Paris a débouté, mardi 31 mai, les demandes du député François Ruffin (LFI) visant à contester un accord judiciaire passé entre LVMH et la justice, au terme duquel une amende de 10 millions d’euros a permis l’abandon des poursuites contre le géant du luxe dans l’affaire Squarcini.
Jean-Louis Missika, artisan de la victoire d’Anne Hidalgo aux municipales, vient de démissionner d’une mission de conseil qu’il avait intégrée au sein du groupe Novaxia, lauréat de plusieurs appels à projets lancés par la mairie de Paris.
L’enquête préliminaire ouverte pour « abus de confiance » et « recel » visant plusieurs dirigeants de La France insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon, sur le paiement des dommages et intérêts dans l’affaire de la perquisition au siège de LFI, a été classée sans suite par le parquet de Bobigny, mercredi 10 mars.
Les enquêteurs de la police judiciaire et les magistrats soupçonnent L’ère du peuple d’avoir délibérément surfacturé plusieurs prestations à l’association de campagne, dont les dépenses sont remboursées par l’État.