C’est le point final qui manquait à la loi visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte votée en février dernier : le décret venant préciser les modalités d’application de ce texte est paru ce 4 octobre 2022.
Le 15 avril 2021, le Sénat a introduit un amendement à la loi « Sécurité globale », punissant de trois ans de prison les personnes qui s’introduisent dans des exploitations agricoles ou des abattoirs pour filmer des pratiques néfastes au bien-être animal. La Maison des Lanceurs d’Alerte et l’association L214 « Éthique et animaux » ainsi que 16 juristes et universitaires ont déposé, le 13 mai 2021, des observations extérieures auprès du Conseil Constitutionnel.
Dans un arrêt rendu le 11 mai, la juridiction suprême dit qu’on peut être condamné en justice pour avoir rendu publics des documents d’intérêt général tout en étant reconnu comme lanceur d’alerte.