Mediapart publie les fausses factures présumées qui ont permis à Dassault de verser au moins 7,5 millions d’euros de commissions occultes à un intermédiaire pour décrocher le mégacontrat des Rafale en Inde. Malgré ces documents, la police fédérale indienne a choisi d’enterrer l’affaire.
Selon Mediapart, une information judiciaire pour « corruption » et « favoritisme » a enfin été ouverte sur la vente des Rafale à l’Inde. Mediapart révèle aussi que Dassault a fait une énorme faveur financière à son partenaire local Anil Ambani, très proche du premier ministre indien.
Un juge d'instruction parisien a été saisi le 14 juin des soupçons de « corruption » autour de la vente en 2016 de 36 avions Rafale à l'Inde, a indiqué vendredi à l'AFP le Parquet national financier, confirmant une information de Mediapart.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert en septembre une enquête préliminaire pour « favoritisme » après un signalement de l'association Anticor concernant le contrat de maintenance de l'application StopCovid, devenue depuis « TousAntiCovid ».
A la demande du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, un méga-contrat d’armement signé entre Paris et Le Caire, le 26 avril dernier, devait rester secret. D’après Disclose, l’accord concerne trois contrats pour un total de 3,95 milliards d'euros.
L’association Sherpa a déposé le 22 avril une plainte contre X avec constitution de partie civile pour que soit ouverte une information judiciaire sur le dossier de la vente de 36 avions de combat par Dassault Aviation à l’Inde en 2016.
Mediapart révèle que l’Agence française anticorruption (AFA) a découvert qu’en marge du contrat à 7,8 milliards des Rafale vendus en 2016 par la France à l’Inde, Dassault a engagé 1 million d’euros en faveur d’un intermédiaire poursuivi pour blanchiment.