La cour d’appel de Paris a condamné, lundi 9 mai, l’ancien premier ministre François Fillon à quatre ans de prison, dont un ferme, et son épouse, Penelope, à deux ans de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende, dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs.
Le groupe est notamment contrôlé par Leonid Mikhelson, l’un des hommes les plus riches de Russie, et Guennadi Timchenko, un proche du président Vladimir Poutine.
Le parquet général a requis cinq ans d’emprisonnement dont un ferme sous bracelet électronique, ainsi que 375.000 euros d’amende, à l’encontre de l’ancien Premier ministre.
Au procès en appel des époux Fillon, l'Assemblée nationale a réclamé, comme en première instance, le remboursement d'un peu plus d'un million d'euros si les emplois litigieux d'assistante parlementaire de Penelope Fillon étaient jugés fictifs.
L’ancien Premier ministre est visé par une enquête préliminaire pour «détournement de fonds», ouverte par le Parquet national financier. Face à ce péril judiciaire, il a fait appeler Richard Ferrand, « pour lui demander de faire respecter l’indépendance du Parlement, au nom de la séparation des pouvoirs ».
Le PNF a ouvert une enquête préliminaire en 2017 concernant l'emploi de Maël Renouard, qui a reçu 38 000 euros brut versés par l'Assemblée nationale entre novembre 2013 et septembre 2015.
Selon un document officiel rendu public vendredi 11 juin, l’ancien premier ministre français devrait représenter la Fédération de Russie au sein de la société publique Zaroubejneft. M. Fillon confirme qu’on lui a « proposé de siéger au conseil d’administration de plusieurs sociétés russes ».