L'ex-secrétaire général de la présidence Claude Guéant ainsi que quatre anciens conseillers et collaborateurs de Nicolas Sarkozy, ont été fixés sur leur sort dans l'affaire dite des sondages de l’Élysée.
La situation financière de l’ancien secrétaire général de l’Elysée a nécessité une nouvelle audience, au terme de laquelle le Parquet national financier a alourdi ses réquisitions, réclamant une peine d’un an de prison ferme.
Le PNF a requis deux ans de prison dont un ferme contre Patrick Buisson, l’éminence grise de Nicolas Sarkozy, dans le procès au tribunal correctionnel de Paris où l’ancien conseiller et quatre ex-proches de l’ex-locataire de l’Elysée comparaissent pour des soupçons de favoritisme ou de détournement de fonds publics.
Après avoir refusé de se présenter à la barre, l'ancien président de la République est finalement venu au tribunal ce mardi 2 novembre lors du procès des sondages de l'Élysée. Car l'association Anticor, qui s'est portée partie civile dans ce dossier, a fait citer l'ancien Président.
L’examen des faits de favoritisme dans la commande de sondages reprochés à Claude Guéant, alors secrétaire-général de l’Élysée, Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet (de 2007 à 2008), et Julien Vaulpré, conseiller technique opinion (de 2007 à 2011), donne l’occasion à ces deux derniers de charger leur ancien supérieur hiérarchique, tout en lui reprochant de s’être défaussé sur eux au cours de l’instruction du juge Tournaire.
Le procès de l'ancien secrétaire général Claude Guéant, l'ex-conseiller Patrick Buisson et quatre autres personnes dans l'affaire des sondages de l'Élysée sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été fixé à cet automne, a appris l'AFP mardi 6 juillet de source judiciaire. Le procès doit avoir lieu du 18 octobre au 12 novembre 2021 devant la 32e chambre correctionnelle, du lundi au jeudi.